16 janvier 2007

En route pour Coimbatore

6h: Aéroport de Madras-Chennai, nous retrouvons un collègue indien. C’est lui qui a les billets pour les trajets suivants. Sans billet on n'entre pas dans un aérogare en Inde. Tout-juste peut-on acheter un ticket visiteur qui permet d'entrer dans le hall, c'est ce que nous faisons. Pour passer le second contrôle il faut impérativement un billet. Dès le contrôle franchi, le personnel de ta compagnie aérienne, qui à l'oeil, s'occupe de tout, en particulier de tes bagages.

Direction plein ouest pour Coimbatore où nous devons retrouver deux autres collègues français qui arrivent de Paris. C’est la Paramount Airways qui nous y emmènent. Surprise, c’est une compagnie business uniquement. Un appareil tout neuf, remarquablement aménagé un service impeccable et aucun retard.

A l’arrivée tout le monde est bien là, le chauffeur de l’usine aussi. En route pour une à deux heures de voiture. Par la vitre je vois enfin le vaste paysage, que par la suite je reverrai maintes fois car, si l'Inde est immense elle est aussi monotone sauf au Kérala où nous allons.
La route est assez bonne nous dit-on.
Tiens un check point! Nous changeons d’état, on quitte le Tamil Nadu pour entrer dans le Kerala, il faut que le chauffeur montre les papiers de la voiture. J'ai quelques minutes pour prendre des photos.

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Checkpoint d'entrée au Kérala - Nikon D2x

 

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Checkpoint d'entrée au Kérala - Nikon D2x

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Checkpoint bonne occasion pour faire un break - Nikon D2x

Un checkpoint c'est l'occasion de faire du commerce. On trouve là des petites échopes qui vendent de tout. Commerce de carrefour typique à l'ombre d'immenses arbres. C'est l'hiver il est 9h du matin, il fait déjà plus de 22°C. Sur la photo ci-dessus, une Ambassador dernier cri vestige de l'industrie automobile anglaise.

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Au loin les montagnes du Kérakla - Nikon D2x

Nous reprenons la route pour la banlieue de Coimbatore

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Le Kérakla - Nikon D2x

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Maisons couvertes de pub, comme au Mexique- Nikon D2x

Ce matin j'ai pratiquement traversé l'Inde est en ouest.

10h: nous sommes à l’usine: boulot.

Arrivée à l’hôtel « Residency » il est splendide, mais je ne me sens pas bien du tout. Check up: 38,2. Zut! Je n’ai rien de sérieux contre un mal de gorge. J’avale une bonne dose de doliprane et demande où trouver une pharmacie à la réception. « Juste de la l’autre côté de la rue à gauche.. » Chance!
Je cherche. Tout d’abord je ne vois rien, des petits immeubles, des panneaux publicitaires… Une pharmacie, où ça? La! Hum, en effet je trouve une échoppe quasiment à ciel ouvert, dessus il y a le signe distinctif entre tous.

La dame en sari bleu, la pharmacienne est affairée, je réussis à capter son attention. Pas de spry, juste une inhalation, pas pratique du tout ça! Je discute, on trouve un arrangement. Un désinfectant puissant pour la gorge et un antibiotique. Un cachet de chaque matin et soir pendant trois jours. Des pastilles bleues et d’autres dorées. Je veux y croire. 59 INR pour les medocs et la consultation, qui dit mieux!

Je remonte dans ma chambre prendre la première dose et je repars dans la rue. Avec la chaleur ambiante je ne ressens pas tellement la fièvre, je suis un peu mou mais dans l’ensemble ça va, à part la gorge. J’ai bien peur d’être dans un quartier trop résidentiel et puis finalement je me sens plutôt mal. Pas de tonus, je rentre à l’hôtel.
Je retrouve mes collègues à 20h pour le dîner. On passe un bon moment. Le directeur de l’usine nous invite et nous fait goûter à tout ce qui est bon. On mange dehors il fait 22°C.
Bonne nouvelle, demain on se donne rencard à midi seulement. Les « nouveaux » doivent récupérer. Je vais pouvoir explorer les ruelles de la ville au petit-matin.


17 janvier 2007

Dans les petites rues de Coimbatore

Au reveil je me sens assez en forme malgré le mal de gorge. Après le petit-déjeuner je sors. J'ai la matinée pour tenter de me perdre dans les petites rues. Finalement le quartier autour de l'hotel Residency n'est pas si chic et à environ 500 métres de là je trouve ce que je cherche. Cette fois c'est la bonne rue avec des boutiques, des vélos, des chars à boeuf, ds vaches, des singes, des gens partout, en un mot l'Inde.

coimbatore kerala

N.G.R street Coimbatore - Nikon D2x

 

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Commerce au coin de la rue - Nikon D2x

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Ici aussi des rangolis - Nikon D2x

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Les couleurs de l'Inde - Nikon D2x

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Les couleurs de l'Inde - Nikon D2x

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Les couleurs de l'Inde - Nikon D2x

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Les couleurs de l'Inde - Nikon D2x

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Les couleurs de l'Inde - Nikon D2x

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Qu'il fait bon vivre ici! - Nikon D2x

coimbatore kerala

Business de carrefour - Nikon D2x

Je rentre à l'hôtel vers midi. Je retrouve mes collègues et nous mangeons chinois! Le restaurant indien n'ouvre que le soir. C'est bon mais le service est interminable.
Personne ne s'inquiète car nous nous trompons tous d'une heure sur le départ de l'avion!


17 janvier 2007

De plein sud à plein nord

En route pour l’aéroport: destination Bombay puis Calcutta où nous prendrons un train de nuit pour Rangjanpur
C’est Jet Airways qui nous amène à Calcutta. Atterrissage à l’heure, les bagages sont là. Le pilote avait prévenu, la visibilité serait mauvaise et le niveau de pollution élevé. Je sors de l’avion et j’ai immédiatement l’impression d’entrer dans la fumée et le brouillard après un incendie de forêt mais l’odeur tient plus de la décharge qui brûle.
Je n’en crois pas mes yeux, mes poumons non plus. C’est pire qu’horrible ici. Pire que dans les pires films de science fiction. L’air est quasi irrespirable on peut dire à couper au couteau!
Il fait plus frais qu'à Madras. Les gens portent pull et écharpe. En fait il fait 20°C et il est environ 20h!

calcutta ou kolkota

Le smog de Calcutta - Nikon D2x

 

Il nous faudra presque une heure pour rejoindre la gare centrale de Calcutta. Ici les règles de circulation me semblent incompréhensibles. Notre collègue indien nous rassure, pour lui c’est la même chose! Le chauffeur, lui taille la route. Les gens descendent des bus au mil!eu des carrefurs profitant du moindre ralentissement et montent de la même façon! Le brouillard, peu ou pas d’éclairage public, les voitures qui roulent souvent en veilleuse, tout concourt à donner une image d’apocalypse à cette ville. Je glane quelques photos, elles sont floues mais l’ambiance y est.

circulation calcutta

Dans la circulation à calcutta - Nikon D2x

circulation calcutta

Calcutta - Nikon D2x

Le pont qui mène à la gare est impressionnant. Métallique, illuminé, dans le smog il est fantomatique. Sur ses trottoirs un flot humain ininterompu aussi impressionnat que le flot de voitures.
La gare, enfin. La foule, les gens qui attendent, assis, pique-niquant. Les boutiques, les charettes de marchandises qui attendnent. Les mendiants aussi, moins nobreux que je l'imaginais. La gare c'est aussi une rangée de clandestins assis en tailleurs les uns derrières les autres à même le sol et que des soldats font bouger sans ménagement. Je croise quelques mendiants, des gens hésitants a demander un petit quelque chose en échange d’un service qu’on hésite à accepter de peur de ne savoir comment gérer la situation. Ces regards implorants me mettent mal à l’aise. Quel contraste avec le Kerala nettement plus riche.

gare de calcutta

A la gare, le Azad Hind Express - Nikon S4

21h: Le Azad Hind Express Train est à quai - n°19. Les wagons sont énormes, dans leur majorité ils n’ont pas de fenêtres, et les sièges sont en bois bien dur. Ce train va à PUNE. Moi je vais descendre à RANGJANPUR, à 501km de Calcutta. Nous ferons cette distance en 10h. Dans ce train il n’y a pas de wagon de première mais deux voitures couchettes (8 places) avec des vitres et l’air conditionné.

21h15: je monte dans le train, le wagon est spacieux, il ressemble à nos trains de nuit de seconde, pas si terrible est ici l’air est conditionné - glacé comme d‘habitude. Pour info, les trains indiens transportent chaque jour 15 millions de passagers!
22h15: le train s’ébranle. Nous sommes les seuls étrangers du wagon, nous discutons un peu et finalement je me couche et dors plutôt bien.


Suite du voyage